Le toucher vaginal est un type de dépistage important lors de l’examen gynécologique. Cette auscultation est réalisée de manière routinière lors d’une visite chez un gynécologue. Cette palpation se fait régulièrement pendant le suivi de grossesse. Un toucher vaginal consiste à insérer 2 doigts à l’intérieur du vagin. L’objectif est d’examiner la voie interne des organes pelviens de la femme. C’est-à-dire, le vagin, l’utérus, le col de l’utérus et les ovaires.

À quel moment doit-on pratiquer un toucher vaginal ?

Un toucher vaginal réalisé durant des visites de routine permet d’examiner de manière préventive l’utérus, le col de l’utérus et les ovaires. Selon une étude, il est inutile d’effectuer systématiquement le toucher vaginal durant un examen gynécologique annuel. Il est recommandé de pratiquer cet examen uniquement en cas de présence de certains symptômes tels que des saignements anormaux, une perte vaginale, une sensation de douleur, un dysfonctionnement sexuel et des problèmes urinaires. Pendant la grossesse, cette prestation permet aux praticiens d’examiner le col de l’utérus, la consistance, la longueur, l’ouverture, la taille, la mobilité et la sensibilité de cet organe féminin. La non-réalisation du toucher vaginal chez une femme asymptomatique ne réduit pas le risque d’accouchement prématuré du nouveau-né. Une échographie du col de l’utérus apporte une évaluation plus précise du col.

Les différents troubles ayant besoin d’un toucher vaginal

Généralement, le toucher vaginal représente un examen systématique effectué par les gynécologues. Cette auscultation assez désagréable, mais non douloureuse peut être réalisée même chez la femme qui ne se plaint d’aucun problème spécifique. Dans ce cas, l’examen vaginal permet de dépister une éventuelle anomalie. On peut également entreprendre ce type d’examen pendant une grossesse ou un suivi obstétrical. Le toucher vaginal permet aussi aux spécialistes de palper certains organes à proximité du vagin. Il est notamment pratiqué lors d’une suspicion d’appendicite, suspicion de kyste ovarien, salpingite, fibrome et grossesse extra-utérine. Malgré son importance, cet examen ne permet pas à lui seul d’effectuer un diagnostic. Pour confirmer le diagnostic, il faut normalement effectuer d’autres examens.

Quelles sont les contre-indications d’un toucher vaginal ?

Une femme enceinte souffrant de placenta prævia ne doit pas subir de toucher vaginal. Le problème avec cet examen pratiqué chez une femme enceinte dont le placenta est situé trop bas risque de déclencher un saignement. Notons également que, lors d’une rupture prématurée de la poche des eaux, le gynécologue ne doit pas répéter l’examen. Cette précaution permet de réduire le risque d’infection materno-fœtale. Les femmes obèses n’ont pas à subir ce type d’auscultation. En effet, l’insertion des 2 doigts ne suffit pas pour sentir les organes. Enfin, celles qui souffrent d’atrophie vaginale ont droit à un toucher spécifique. Au lieu de 2 doigts, le gynécologue devra pratiquer l’examen avec un seul doigt. Cela permet de réduire la douleur.