De nos jours, les maladies varient et leurs manifestations visibles révèlent parfois des stades déjà désespérés. Les laboratoires et autres industries pharmaceutiques mènent des études et des recherches approfondies, pour tenter de prévenir au mieux, et dans le pire des situations, limiter le développement et la propagation des maladies mortelles. Les cas de cancer figurent dans leurs collimateurs, et celui du col de l’utérus en particulier vient récemment de se découvrir un principe préventif. Le frottis vaginal se pose désormais en alternative aux vaccins et autres traitements préventifs ou curatifs de ce type de cancer. La procédure ne requiert d’ailleurs que quelques conditions simples.

Qu’est-ce ce que le frottis vaginal ?

Il s’agit d’une opération simple qui consiste à prélever quelques cellules du col utérin, et de les analyser pour dépister des anomalies éventuelles. Le frottis vaginal peut être effectué par un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme. Cette opération sans douleur s’effectue en quelques minutes. Les cellules sont prélevées par frottement léger à l’aide d’un matériel spécial (brosse, coton-tige ou spatule), puis étalées sur une lame de verre. Elles sont ensuite envoyées au laboratoire pour une observation au microscope. Cet examen permettra de déterminer si elles sont saines ou anormales, auquel cas le traitement adapté sera prescrit.

À quel moment faut-il le faire ?

Les spécialistes de la santé de la reproduction et des appareils génitaux préconisent une première procédure à l’âge de 25 ans. L’opération doit ensuite être renouvelée tous les trois ans, en tant que contrôle de routine pour permettre de détecter des anomalies éventuelles. Le dernier frottis vaginal s’exécute ensuite habituellement à 65 ans. Cependant, il est tout à fait possible de se prêter à cette opération dès l’âge de 20 ans, et même jusqu’à 70 ans ou plus. Le début ou la fin des activités sexuelles dépendant de chaque femme en particulier, se soumettre à ces contrôles réguliers doit alors se faire en fonction de l’intensité de la vie sexuelle active.

Pourquoi faut-il s’y plier ?

Le papillomavirus humain (HPV), principale cause du cancer du col de l’utérus, peut se contracter au cours des relations sexuelles, et se développer silencieusement. Le frottis vaginal permet de les déceler rapidement. En dévoilant des cellules anormales, des analyses plus approfondies confirmeront la présence éventuelle d’un cancer au stade initial. Le médecin pourra alors prescrire le traitement pour détruire les cellules atteintes et éliminer la maladie dès les premiers symptômes découverts.